Derrière l’image idyllique des vignobles français on trouve des pesticides en masse et un sous sol vitrifié !
Lorsque l’on se promène dans le vignoble avec ses rangées bien alignées, sur un sol où ne dépasse aucune ”mauvaises herbes” au dela du coté esthétique se cache une vérité pas très réjouissante.
Quelques chiffres pour s’en convaincre ?
le vignoble français n’occupe que 2% du territoire mais absorbe 30% des pesticides !
La course au rendement à suivi celle des céréales résultat: de 1950 à 1985 1hl par hectare de gagné !
Pire en 2008 une étude réalisée par PanEurope à démontré que les vins conventionnels affichent des concentrations en pesticides 5800 supérieures à la limite autorisée dans l’eau potable !
Que dire lorsque dans des appellations aussi prestigieuses comme St Emilion ou Pomerol certains n’hésitent pas à utiliser de l’ethéphon, cette hormone de synthèse qui accélère le murissement du raisin !
Heureusement certains viticulteurs ont réagit dans les années 90 contre vents et marées pour redonner vie à la terre et permettre aux micro-organismes qui font la typicité du terroir de nourrir la vigne.
A ce jour la partie est loin d’être gagnée les ”bio” doivent lutter contre les préjugés, alimentés par certains intégristes, cependant le mouvement est lancé.
Depuis 1995, les surfaces en bio passant de 5000 à 22000ha, démontrent une réelle prise de conscience à la fois des viticulteurs et des consommateurs sur la nécessité des retrouver des vins de caractère, reflet du terroir où la vigne à grandit.
A ce jour la croissance du vignoble élevé en bio est de l’ordre de 20% par an, aidé en cela par le Grenelle de l’environnement qui va réduire de 50% l’utilisation des pesticides d’ici à 2018, ainsi que l’interdiction d’un cinquantaine de produits dangereux pour la santé…..mais il en reste encore 350 à interdire !